23/07/2010

My cartman's side

J’ai un problème hippique. Pas hippique les chevaux, hippique les hippies. Je ne sais pas pourquoi, j’y arrive pas. Je comprends pas mal de choses pourtant. Je comprends la glace goût melon, la course automobile, le crayon à lèvres, mais tous leurs trucs à la roots, je ne comprends pas.
Et c’est pas nouveau, ça date du lycée. Y’avait toujours un groupe, reconnaissable aisément car kaki, avec des objets à la con, comme des balles dans des collants, qu’il s’amusait à faire tourner des heures et des heures. J’ai essayé, pour comprendre. Pas compris…
Et depuis, ça me suit.
Les cracheurs de feu dans la rue me font flipper. Vraiment. Et ils me dégoûtent. Je suis obligée de détourner les yeux, ça me met mal à l’aise. Tout le monde trouve ça trop génial et ‘’tu crois qu’il avale de l’essence parfois ?’’, mais moi je m’en fous, je ne veux pas savoir, je veux juste partir.
Le son du didgeridoo me saoule et l’utilité de l’instrument me déconcerte. Je n’entends pas de mélodie, j’entends juste un bourdonnement sourd qui me vrille la tronche. Peut-être que ça les délasse, de baver dans un tube en bois…
Tout ça me dépasse, au final je m’en tape pas mal, mais je me demandais juste pourquoi j’étais si hermétique à cette culture…
Je dois quand même reconnaître que je partage quelque chose avec les hippies: je suis une grande nudiste des pieds.  Mais c’est une autre histoire.