27/08/2010

AAAAAH! J'suis vieille!


Voila, c’est fait, j’ai atteint le quart de siècle.
Alors qu’est ce que ça change au final ? Pas grand-chose… Et pourtant…
On se regarde dans le miroir et on remarque cette petite ride au coin de l’œil et ce petit cheveu blanc égaré dans notre magnifique chevelure… Mais qu’est ce qu’ils font la eux ? Ils ont attendu pile ce jour là pour apparaître ? Mais en fait, on réalise que non…  Ils étaient là tout les deux depuis quelques temps, nos "dark passengers" qu’on préférait ignorer… Mais aujourd’hui, on a 25 ans et on ne peut plus faire comme s’ils n’existaient pas…
 

Ensuite viennent les vœux de la famille et des amis…
« Alors ma chérie, 25 ans déjà ! »
Comprendre : T’as pris sacrément de retard sur la petite vie bien tracée qui t’attendait… Moi à ton âge j’étais déjà maman, etc.…
Et pourtant, nous à 25 ans, on continue à jouer a bubble shooter et à s’empiffrer de nutella devant l’île de la tentation… Ca doit être le phénomène des « temps qui changent ». Mais mine de rien, ces petites réflexions nous filent encore un petit coup de vieux supplémentaire.

Puis, on commence à vous dire « t’es pas mal sur cette photo, tu fais femme de 25 ans qui s’assume ! »
Et voila, en l’espace de 24h, on est passé du statut de jeune fille à celui de femme. Et on est sur la pente raide qui nous mène tout droit à la bonne épouse/bonne mère/femme active…
 

Heureusement pour moi, (malheureusement pour mes parents !),  je ne suis pas seule dans ce cas…
A 25 ans,  avec mon amie Hutch, on découvre tout juste la joie des journées régressions et des vacances entre filles… Alors, on à qu’à dire qu’on repousse la limite à 30 ans ?


Starsky!












23/07/2010

My cartman's side

J’ai un problème hippique. Pas hippique les chevaux, hippique les hippies. Je ne sais pas pourquoi, j’y arrive pas. Je comprends pas mal de choses pourtant. Je comprends la glace goût melon, la course automobile, le crayon à lèvres, mais tous leurs trucs à la roots, je ne comprends pas.
Et c’est pas nouveau, ça date du lycée. Y’avait toujours un groupe, reconnaissable aisément car kaki, avec des objets à la con, comme des balles dans des collants, qu’il s’amusait à faire tourner des heures et des heures. J’ai essayé, pour comprendre. Pas compris…
Et depuis, ça me suit.
Les cracheurs de feu dans la rue me font flipper. Vraiment. Et ils me dégoûtent. Je suis obligée de détourner les yeux, ça me met mal à l’aise. Tout le monde trouve ça trop génial et ‘’tu crois qu’il avale de l’essence parfois ?’’, mais moi je m’en fous, je ne veux pas savoir, je veux juste partir.
Le son du didgeridoo me saoule et l’utilité de l’instrument me déconcerte. Je n’entends pas de mélodie, j’entends juste un bourdonnement sourd qui me vrille la tronche. Peut-être que ça les délasse, de baver dans un tube en bois…
Tout ça me dépasse, au final je m’en tape pas mal, mais je me demandais juste pourquoi j’étais si hermétique à cette culture…
Je dois quand même reconnaître que je partage quelque chose avec les hippies: je suis une grande nudiste des pieds.  Mais c’est une autre histoire.